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À propos de la série
Atlantis & Civilisations
Comment revenir aux origines de l'humanité
En retraversant les âges, les civilisations et les lieux, ne pourrions-nous trouver, ou plutôt retrouver, des réponses à ces deux questions existentielles universelles :
Qui sommes-nous ? Et d’où venons-nous ?
N’est-ce pas ce que recherchent tous les historiens, archéologues, ethnologues, théologiens, hommes et femmes d’églises, philologues, ésotéristes ou érudits, dont vous êtes certainement si vous lisez ces lignes ?
L’humanité nous a légué d’innombrables témoignages de sa longue histoire : sous forme de textes religieux, de codex, de mythes et de légendes, de bas-reliefs, de peintures ou de sculptures. Nous étudions séparément ceux-ci, sclérosant chacun dans son domaine, comme si l’humanité n’avait jamais été ni nomade, ni commerçante ou conquérante. Or, ce que font le mieux les êtres humains, de tout temps et en tout lieu, c’est partager et transmettre leurs connaissances.
Patrick St Jean, dans ses essais, identifie quels traits communs existent entre tous les récits qui nous sont parvenus, quels que soient leurs formes, les lieux, les temporalités et les civilisations. Il y présente ses interprétations, qui vont certainement vous interroger sur nos origines.
Bio
Patrick St Jean
Né à Pau, en été 1972, d’un père français marin, et d’une mère brésilienne aide-soignante, je monte à la capitale à la fin de mes études scientifiques. Aimant l’interaction, l’agitation sociale produite par ses transformations continues, boulimique d’information, toujours pressé en journée, après toutes ces années, je ne comprends toujours pas pourquoi les gens marchent aussi lentement dans les couloirs du métro à l’heure de pointe.
Ça, c’est ma vie le jour. Enfin, c’est la vie d’un quidam.
Les Longues Nuits : ce sont ces moments qui nous appartiennent vraiment. Ceux où l’on peut se retrouver avec sa famille, ses amis ou encore soi-même. Là où le temps devient vraiment relatif à chacun. Ce sont ces moments nocturnes que j'affectionne le plus. J'apprends, sous toutes ses formes : en observant, en discutant, en lisant, beaucoup (mais rarement de bout en bout), en regardant une fiction ou des reportages.
Écrire arrive plus tard. Lorsque quelque chose de particulier qui a trouvé mon attention prend sa place dans l’organisation de mes pensées. Pensées qui sont toujours issues d’une intuition première. Mais ces intuitions ne sont, avec le recul, que des réminiscences de celles d’humanistes et philologues du passé. Je les fait « se rencontrer » virtuellement, faisant émerger des concepts ou des idées non pas nouvelles, mais plutôt retrouvées. En tout cas, c’est la sensation que j'ai : je me sens dans un rôle de « passeur de savoirs enfouis ».
Nietzsche, dans son ouvrage Ainsi parlait Zarathoustra, exprime à mon avis de manière remarquable ce qu’est la quête humaniste, qui est le fil conducteur de mes écrits : « Il en est de l’homme comme de l’arbre : plus il veut s’élever vers la lumière, plus ses racines plongent vers le bas… dans l’abîme ».
Amoureux depuis toujours des penseurs, d’histoire et d’archéologie, je cherche les idées dans leur état primordial, au plus près de leur source. Ces moments où pour la première fois, certains mots ont été écrits. Je veux éviter au maximum que des interprétations, ou des traductions aient insinué des changements pouvant déformer le propos primordial. De même, bien qu’analysant systématiquement le cadre dans lequel l’écrivain a développé sa pensée, ou alors le contexte de la découverte d’écrits anciens, je m’efforce de toujours de lire le texte au pied de la lettre. De manière chirurgicale, je ne reste que sur son sens littéral. J'estime en effet que lorsqu’un mot ou un glyphe a été posé dans une phrase, c’est pour donner une information directe, et non un sous-entendu à interpréter. Ainsi, avec le temps, j'ai constitué un corpus de réflexions que j'ai agrégé sous la forme de séries qui parlent de l’histoire de notre humanité à son origine, et de ses aspirations. Des écrits qui parlent de l’Humain-Humus, cet être ambigu, perpétuellement en recherche de transcendance et d’éternité, bien que par nature périssable et profondément lié à la terre.
J'exprime enfin par mes écrits tout le respect que j'ai des humanistes et des philologues qui ont œuvré au cours des siècles. En lisant leurs écrits avec attention, j'ai saisi que ceux-ci avaient une détermination et une foi profonde dans l’accomplissement de l’humanité. Indépendamment des âges et des puissants, leur leg aura été, pour chacun d’entre eux, de retrouver et nous transmettre des savoirs anciens, les ramenant à la vie.
Nous ne les connaissons généralement pas en tant que personnes. Seules leurs réalisations leur auront survécu. Car l’essence même de leur travail acharné les dépassait en tant qu’êtres humains.
Alors, à ma mesure, je souhaite leur rendre un hommage sincère. Et avec humilité, prolonger, voire poursuivre, le travail qu’ils ont engagé, et qui est certainement sans fin.